Le voilà le retour hardos à Bangkok! Finalement, quand tu arrives pas à Kaoh San Road, le retour est moins violent. Arrivée par la gare routière (me rappelle plus le nom de cette gare, j'écris ces lignes 10 jours après aujourd'hui, enfin dans 10 jours... bref, après), il y a encore une grande majorité de Thais, ça fait un petit palier de décompression après l'immersion totale.
Arrivés sur Kaoh San, on s'envoie un bon Pad Si Ew avant de retrouver Hugo, parti se faire masser. On passe ensuite la soirée avec le Kéké, fraîchement arrivé de Nice avec son pote Guy. On se trouve un petit bar dans une allée qui relie Kaoh San à Rambuttri, avec un comptoir dans la rue, avec 5 chaises ET qui sert du pastis! C'est parti pour quelques tournées anisées, accompagnées d'un petit cigare que nous a ramené le Kéké. Poan n'est pas fan fan du pastis (cf photo plus bas). On passera finalement la soirée là bas, tout en essayant d'élaborer un plan, vainement, pour la soirée. L'efficacité à son paroxysme, pas vraiment aidée par la douceur de l'anis.
Lendemain, on se met dans le bain tranquille avec Hugo, avant d'aller se faire masser à Silom Road, plus au sud de Bangkok, dans un salon de massage exceptionnel selon les dires d'Hugo, parti en repérage la veille. C'est plus cher que les autres, 500 THB pour un Oil Massage, pour 350/400 sur Kaoh San mais ca vaut vraiment le coup! Une cabine personnelle, avec une douche. Le salon s'appelle Chang Foot Massage, et mon heure de massage fut un pur instant de bonheur et de relaxation. Je me suis demandé plusieurs fois si il n'y avait qu'une masseuse tellement j'avais l'impression d'être malaxé par quatre ou cinq mains! Tellement que j'ai failli repartir avec les chaussons qu'ils prêtent, et repartir avec mes tongues.
Pour y aller, on a enfin pu prendre les bateaux bus. J'avais toujours voulu les prendre, pour voir Bangkok d'autre part que de la terre ferme, sans jamais pouvoir le faire à cause du niveau d'eau trop important à chacun de mes passages. Voilà c'est fait, c'est super beau et bien moins cher que le taxi ou le tuk tuk, à 15 THB par personne, quelque soit le trajet, c'est imbattable.
Hugo part à 14h pour l'aéroport. C'est le retour en France pour lui, moi je me casse de Kaoh San le lendemain à 6h du mat', direction l'Oz! Je profite de ma dernière aprème pour faire les dernières courses qui me coûteront 10 fois plus cher en Oz. Les tongs qui fatiguent sévère (le talon touche presque le sol) et ne me feront clairement pas six mois de plus se voient remplacées par une fausse paire de Quicksilver à 4€, et je me paie le luxe d'un tout nouveau short de bain Billabong (faux?) à 10€ (oui!). Un dernier check des papiers à avoir, des numéros de vols et de visas histoire d'être paré pour toutes les douanes du monde et je vais chercher mon linge (la totalité de mon sac lavé pour 1€).
Je rejoins Poan à la sortie du boulot pour un dernier repas, accompagnés de sa soeur. On va avec sa soeur à un buffet, juste de l'autre côté de la rivière par rapport à Kaoh San. Là encore, je suis un des seuls blancs (j'en ai compté deux autres!), étonnant quand on est à 200/300m à vol d'oiseau du nid à touristes de Bangkok. Bref, le restau est une immense sale ouverte, au bord de la rivière. Sur les tables, une sorte de barbecue à bois rond, avec un genre de gouttière d'eau où coule le jus des grillades, pour faire bouillir légumes et viandes (pas facile à expliquer, allez y voir si ça vous intéresse). Buffet à volonté, viandes marinées, sushis, frites, vapeurs, légumes et j'en passe. Le tout pour 200 THB... je suis vert de ne découvrir cet endroit que maintenant!! Bref, un carnage. Après tout ça, une bière et au dodo. Sur le dos!
Et me voilà le 28 décembre au matin, 6h, à attendre ma navette pour l'aéroport. Partagé entre l'excitation de retrouver mes nouveaux compagnons là bas, sur la grosse île, et la tristesse de quitter Poan et cette belle région du monde, en me demandant quand sera mon prochain passage dans le coin... Seule certitude, je reviendrais.
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