mardi 28 février 2012

Les Blue Mountains

                Fini le boulot, un peu contraints et forcés, mais pas mécontents même si on aurait bien fait tirer encore quelques jours histoire de se remplir les poches au max. On décolle donc vers les Blue Mountain, appelées ainsi à cause des évaporations d’eucalyptus qui formeraient une sorte de nuée bleue. Mais aussi surtout réputées pour ses cascades et ses belles randonnées pédestres.

Fiche Koh Pi Pi

Attention au choc touristique. Tout est plus cher, tout fait moins local.

LOGEMENT
- Eviter l’Harmony House. 800 THB pour une triple, pas très propre, odeur de cave, accueillis par une porte de prison.
- Puttachok Guest House. 900 THB la triple (négociée un peu). Chambres classes et propres. Balcon. Wifi gratuit.

lundi 27 février 2012

Fiche Koh Pah Ngan

Y'a deux écoles. Le sud de l'île, Hadrin, bien touristique, c'est là où ils font les full moon party, pas très joli, ça fait un peu ville quoi. Et le nord, plus calme, des plages plus jolies et plus de nature. Nous on était au nord, on a juste passé une soirée au sud.

LOGEMENT
Qqchose Garden; 300 THB le bungalow pour deux personnes. Petite terrasse avec hamac, dans une palmeraie, à 5min de la plage à pied. Et avec salle de bain. Wifi gratuit. Et la famille qui tient ça est super sympa.
Ils louent des scooters pour 300 THB la journée.

samedi 25 février 2012

Fiche Koh Tao

LOGEMENT
Le Ban's Diving Resort offre 3 ou 4 nuits d'hôtel si vous passez le niveau un de plongée chez eux. Avec clim, ménage tous les jours. Sinon, c'est 1500 THB pour une chambre de 4 (enfin nous on avait 5 lits, je sais pas si c'est le même prix si y'a 5 personnes dedans)

Fiche Bangkok

LOGEMENT:

- New Siam Guest House, Rambuttri Road: 250 THB pour une simple avec ventilateur sans sdb, 350 pour la même avec un lit double. Wifi: 40 THB/h
- Merry V., Rambuttri Road: 200 THB pour une double, avec ventilo. Propre, mais rien dans les chambres, même pas de prise électrique
- Bella Bella, Rambuttri Road: 350 pour une double ventilo, sans sdb. Plus clean que New Siam. Wifi à 50 THB pour 2h, capté dans la chambre (même au 5°)
- 7 Brothers, derrière Kaoh San rd: 600 la double avec sdb et air conditionné. plus classe.

TRANSPORTS:
- Taxi:
Toujours demander "with meter", i.e. avec le compteur. Faire gaffe à ce que le chauffeur ne fasse pas le tour de la ville dans ces cas là (pas facile à savoir sans plan).
Les prix fixes ne sont jamais un bon plan, le seul avantage est bon si vous êtes pressés: le chauffeur n'ira pas se perdre volontairement dans le trafic.

- Tuk Tuk:
Marrant, à faire. Là ça se négocie au début et le prix est fixe. S'assurer avant de monter que le mec ne s'arrêtera pas dans 10 boutiques avant de vous emmener.

- Bus:
Y'a pas moins cher. Mais faut connaître ou demander aux gens qui montent dedans.


- Bateau:
Très bon marché. parcours la Chao Praya dans toute la ville. Offre une autre vision de la ville, superbe.

- Aéroport:
En arrivant, prendre le skytrain jusqu'à Paya Thai (45 THB) puis prendre un taxi (60/70 THB au meter, pour Kaoh San Road) me parait la meilleure solution et la plus économique.
En partant, le Bella Bella (comme beaucoup de GH) propose des navettes en minibus toutes les heures pour 120 THB par personnes. Dès 4h du matin, heure où les taxis se lâchent sur les prix.

A FAIRE

- MBK: énorme centre commercial sur 5 ou 6 étages dans lequel on trouve absolument tout, des fringues au HiFi en passant par la bouffe. Tout est négociable.


- Palais Royal: 450 THB l'entrée, c'est très joli. Mais si faut choisir, pour seulement 50 THB je conseille plutôt le Wat Poh, moins touristique et "bling bling" mais tout aussi beau et imposant.


- Chatuchak Market : énorme marché à ciel ouvert, seulement le week end. Tout se trouve là bas. Tout est négociable bien sûr. Par contre, faire attention à ne pas se perdre. Et si vous trouvez quelque chose qui vous plait, à prix correct, prenez le, vous ne repasserez probablement pas au même endroit (enfin pas volontairement)


- Se balader en bateau sur la Chao Praya. Superbe vue de la ville. Si possible de nuit. 15 THB


- Massage au Chang Foot Massage, à Silom. Pas que des massages de pied. Meilleur massage de ma vie!! J'en ai oublié mes tongs en sortant. 500 THB pour un Oil Massage, vaut largement plus de deux fois un Oil Massage sur Kao San Road qui est deux fois moins cher.


- Buffet à volonté, avec un mini barbecue / bouilloire pour griller viandes et poisson et faire bouillir les légumes à côté. 125 THB. Juste traverser le fleuve en bateau (8 THB) 50 mètres au nord de Rambuttri. 


- Bajok Tower: vue imprenable sur BKK. 600/650 THB avec un cocktail offert au bar en haut. Vue panoramique sur toute la ville depuis un balcon à 360°. Coucher de soleil tip top.


- Sushi à volonté au MBK pour 300 THB. Tapis roulant qui passe au milieu des tables, attrapez quoi vous voulez! Pas les meilleurs sushis du monde (je suis pas un connaisseur) mais pas trop mal quand on veut changer des fried rice.

lundi 20 février 2012

Young, à ramasser des prunes

                Partis de Canberra, direction Young qui est une ville réputée pour ses cerises et ses prunes, en espérant trouver un fermier à la recherche de jeunes travailleurs.

                Nous ferons étape à Binalong, petit village perdu, où on passera une petite soirée au pub  local. Pas grand-chose à faire là bas, le seul intérêt de cet endroit est sa petite « camp area » gratuite avec barbecue et toilettes à disposition.
                Lendemain, jeudi donc, direction Young. Avant même d’y arriver, on passe devant ce qui semble être une exploitation de cerises. On s’y arrête pour demander à un mec qui était devant avec son pick-up et son jean plein de terre. Il nous dit que la saison des cerises vient de se terminer, mais que les prunes devraient commencer bientôt et nous indique où trouver le big boss à son bureau. On va donc voir Wendy, qui possède et/ou gère une quantité impressionnante de champs et de cultures. Celle-ci nous dit en nous voyant arriver, sans même qu’on lui demande quoi que ce soit, de poser le van dans le champ du dessous et de venir travailler demain s’il ne pleut pas.
On passe donc l’après midi au camp où on rencontre quatre français qui ont déjà fait une journée de boulot. Ils nous expliquent un peu ce qu’on va faire, qu’on va cueillir des petites prunes, qu’on est payés à la « bin » (cagette en plastique de 15 kg environ) et nous briefent un peu sur la technique à adopter (à savoir bourriner). Nous voilà fixés, car on n’avait pas la moindre idée de ce qu’on allait faire comme travail, si ce n’est que ce serait en extérieur vu que la pluie est un critère pour nous faire travailler ou pas.
                On se rend compte qu’on est quand même super chanceux sur ce coup là. Trouver du boulot aussi facilement n’arrive pas à grand monde et ne nous arrivera pas souvent. Et comparé à la flopée de vignobles qu’on avait du aller voir dans la Yarra Valley sans résultat.  On ne sait pas encore combien c’est payé, mais bon, on a du taff !
               
                Le lendemain, pluie encore. On se lève tout de même à 6h car il ne pleut pas très fort. On range le van. On est près à partir. Les français appellent Wendy. « Pas de travail aujourd’hui ». On est plein de café, on peut plus dormir. Bref, on s’est levé pour rien.
Alors, un jour de pluie, à Young, il n’y a rien à faire ! Si ce n’est bricoler un peu le van et faire connaissance avec les autres « pickers » du camp, français pour la plupart. Il y’a donc les quatre français du premier soir, que l’on appellera « les Parisiens », car de Paris. Puis un groupe de quatre bretons, que nous appellerons « les Bretons ». Deux couples de français de Marseille et Montpellier, que nous appellerons Ugo & Yasmina et Charles & Julie, car ils s’appellent comme ça. Il y a aussi deux allemandes super sympas, Franzi et Julia, mais qu’on appelle les allemandes. Et finalement, un van à fleurs de français qui ont l’air super con et qui s’installent au fond du camping et qui en quelques mots seront rangés dans la catégorie des « gens avec qui on va pas trop parler car ils ont l’air vraiment trop cons », on les appellera « le van à fleurs ». Voilà pour la présentation des protagonistes.
                Samedi matin, il ne pleut plus, c’est le top départ de notre premier jour de boulot ! Lever 5h, pour être au point de rendez vous à 6h20, qui est à 20 minutes de route du camp. On arrive là bas, Wendy nous donne notre matricule et les tickets portant notre numéro à mettre sur les bins que l’on ramasse. Ensuite, on doit être pas loin de 80 pickers à suivre un camion dans les petites pistes entre les champs jusqu’à arriver au champ où on ramasse ces fameuses prunes. Et là c’est parti, on commence à ramasser vers 7h15, et ce jusqu’à 15h, en mode tunnel. On éteint le cerveau, et on pick, et on pick !! 
Voilà à quoi vont ressembler nos prochaines journées, lever 5h, rdv 6h20 à l’entrepôt, début de boulot entre 7h et 7h30, fin entre 14h et 15h30, avec des pauses pour les changements de champs. Et tout ceci n’est pas payé à l’heure, alors il faut pas dormir. On fera 11 jours d’affilée comme ça, jusqu’à ce que Wendy nous dise, un matin à 6h30, qu’il n’y a plus de fruits à ramasser, qu’on peut ne bosse pas ce jour et qu’on peut venir chercher la paye le lendemain.

Je ne détaillerai pas trop les journées hein, j’espère que personne ne m’en voudra. On fait entre 30 et 45 bins par jour, selon les arbres qu’on a. Il existe plusieurs techniques pour optimiser ce nombre. Remplir moins ses bins, ça marche pas avec tout les superviseurs (ceux qui passent en quad dans les champs et qui récupèrent nos bins), y’en a qui les prennent quand elles ne sont pas à ras bord, d’autres qui font chier, faut s’adapter. La technique de mettre deux tickets, qui ne marche que quand il pleut et que les tickets ont une bonne raison d’être collés. Après, il ne reste qu’à optimiser son rendement.  Plus ça va, plus on se sent fort et moins on met de prunes à côté du panier qu’on a sur le ventre. Plus ça va, plus on apprend à voir si ça vaut le coup d’aller s’emmerder à récupérer trois prunes au milieu de l’arbre, ou s’il vaut mieux secouer et les faire tomber par terre (car les supervisor nous font revenir sur les arbres où il reste trop de prunes, il faut donc que rien ne reste sur l’arbre, si c’est par terre, c’est pas grave). Le genre de petites choses qui te font croire que tu ne fais pas un travail trop débile où il faut juste faire le bourrin.

Petites anecdotes de cette belle aventure. Les fois où on est persuadés qu’il va pleuvoir le lendemain, qu’on force sur l’apéro le soir, et qu’on s’aperçoit que la météo ici est toute aussi précise que Météo France. Ce jour là, les parisiens arrêteront le travail à 10h et se feront virer par Wendy. Dans ce genre de job, tu peux faire ce que tu veux tant que tu bosse le lendemain.
                Sinon, le coup des Bretons qui perdent les clés de leur van dans le champ, avec le double. La petite heure sup’ à chercher dans les rangées de pruniers. C’est long mais au moment où on les retrouve, la joie n’est que plus grande. Surtout quand on commence à penser à péter un carreau et à démarrer le van comme on peut. Comment voler son propre van en quelque sorte.

                Et voilà donc comment la Trime Team travailla pendant 11 jours, et amassera pas loin de 4000 $, qui lui permettront de varier le régime pates / noodles.

                L’étape suivante est de rejoindre Sydney, en passant part les Blue Mountains.

New South Wales, Jervis Bay

Nous voilà partis pour le NSW (New South Wales), à la recherche d’une ville qui bouge bien pour la fête nationale. On n’a pas de grande ville avant longtemps mais on se dit que dans les petites, ça peut être bonne ambiance, avec un gros BBQ et pleins de gens rassemblés en extérieur plutôt que dans les pubs. En vain. On ne comprend pas trop pourquoi, mais toutes les villes dans lesquelles on passe avaient des petits concerts prévus (dans le meilleur des cas), mais en début d’après midi. On en épluche une certaine quantité, mais rien, on arrêtera nos recherches à Narooma, et se fera un petit BBQ entre nous, au bord d’un bras d’eau. Joli en fin de journée et à marée haute, mais définitivement pas un incontournable. Un Aussie Day un peu foiré donc, mais bon, c’est l’jeu.
               
                Du coup, au matin, on ne traîne pas trop, et il nous reste 150 bornes à boucler pour retrouver Alex Chalumeau à Huskinson, près de Jervis Bay, qui arrive là bas le soir même. On est large. On se fait un gros aprème à Batemans Bay, avec le Wifi du Mc Do histoire de, puis on se casse vers Huskinson. On y retrouve Alex avec ses potes, 3 nanas françaises et un pote australien. Bonne soirée à leur camping jusqu’à se faire gentiment virer et finir devant notre van, garés un peu plus loin.
               
                Le lendemain, on retrouve le reste de la troupe à Bendalong Beach. Au bout de la pointe d’une baie, avec une plage côté baie et une plage côté océan, on mangera au bord de la plage côté baie avant de rejoindre les autres sur l’océan. Y’a pas mal de vagues et de très bon surfeurs, nous on se baigne juste dedans, on joue au foot et au criquet sur la plage.
Puis on se motive enfin à aller pêcher un peu sur les rochers, avec Yann et une copine d’Alex. Il nous faudra une bonne ½ heure pour trouver un spot adéquat et monter trois lignes. On mettra un peu de temps aussi, mais on finira par attraper deux gros gobies, qu’on relâche à la fin, faute d’un butin total digne de ce nom. Fait marquant de cette fameuse partie de pêche : après avoir coincé ma ligne dans les rochers, pour la énième fois, sans pouvoir la décrocher cette fois ci, je me jette à l’eau avec masque et tuba. Une fois le plomb dégagé des rochers je me fais un petit tour de snorkeling dans le coin. Au bout de cinq minutes, j’aperçois un gros poisson, très gros même. Je m’approche et distingue un aileron sur le dos et la queue. Ah d’accord, ce n’est pas un gros poisson mais un petit requin ! Aucune idée de quel type de requin il s’agit, mais je lui donne un bon mètre de long, voire un et demi. Y’a des vagues, un peu de courant, je me dis que ça me fait un troisième argument pour ne pas trop traîner dans l’eau. Ce que je fais après avoir décoincé la ligne de Yann des rochers, et avoir vu le requin s’approcher doucement de moi quand j’étais au fond, en accélérant le mouvement ! Bonne dose d’adrénaline.
Les autres rentrent à leur camping, à 30 min de route de Bendalong, nous on y restera dormir. Au matin, je vais me faire un petit tour au masque et tuba dans la baie, et y voit une tripotée de petites raies, jusqu’à en voir deux énormes. La plus grosse, et ne je suis pas marseillais, devait bien faire 1m50 d’envergure. Décidément, y’a du beau monde dans les eaux de Bendalong !


                Puis on rejoint les autres dans le parc national de Booderee, qui couvre toute pointe sud de Jervis Bay. L’entrée du parc coûte 10$ et est valable 48 heures. On se retrouve tous à Murrays Beach, côté océan, pour passer l’après midi à se faire dorer sur une plage quasiment déserte. On tentera également la pêche mais avec moins de réussite (ce qui n’était pourtant pas facile !), on rentre brequouilles comme on dit dans le Bouchonnois.


                Le soir, barbecue avec la bande d’Alex à Green Patch, plage figurant dans le Guinness book des records, pour avoir le sable le plus blanc du monde. Selon les dires d’Alex. Un jour j’irais vérifier, ça me turlupine encore cette histoire. Donc oui, je disais, barbecue au camping à côté de cette plage, bien sympa, on voit quelques kangourous qui avaient sûrement sentis leurs petits copains dorer sur ce BBQ en question. On ira finir de se raconter nos conneries sur le sable le plus blanc du monde, avant de nous séparer de nos compatriotes qui bossent le lendemain matin à Sydney (2h30 de route).

Pour notre part, on prend un emplacement libre du camping, qui est sensé se payer le matin, aux rangers qui font leurs ronde. On espère se lever avant eux. Laure nous réveille à 8h en revenant des toilettes en disant « les rangers sont aux toilettes, y vont pas tarder, debout la marmaille !! » Bonne chose de faite, on va prendre notre petit déjeuner un peu plus loin (à Iluka pour pêtre bien précis, même si tout le monde s’en fout !) avant de passer la journée à profiter de notre entrée payée au Booderee National Park.

Gros gros spot du parc, Steamer’s Beach : plage entourée de falaises à 5km de marche du parking, 10 personnes sur la plage. Peinards ! On va direct sur les rochers avec Yann pour pêcher, improvisant une deuxième canne à pêche avec un bâton de bois, car oui, nous n’avons investis que dans une seule canne. On y passe un bout de temps. Bilan : 4 blowfish, ces petits poissons qui se gonfle d’air quand on essaye de leur enlever l’hameçon de la bouche. Les quatre sont pris avec la canne en bois, c’est à se demander pourquoi acheter du vrai matos. Bref, on rigole bien avec ces poissons, à les faires gonfler et dégonfler.



Puis on repart pour aller manger à Cave Beach, toujours dans le parc. C’est une plage réputée pour ses vagues bien régulières et une espèce de grotte taillée dans la falaise du bord de plage. Sympa, mais envahis par les mouches qui nous empêchent même de faire la sieste, on n’y traîne pas trop. C’est dommage car il y avait aussi un camping où on aurait pu passer la nuit, au milieu des kangourous qui n’étaient pas farouches, voire même très intrigués par l’objectif de Yannou.


 On décolle donc, avec l’intention de redescendre la côte pour aller faire un petit tour à Canberra, et de passer par les terres pour chercher un peu de boulot. On dormira à Sussex Inlet, au bord de la panne sèche d’essence car arrivés après la fermeture de la pompe à essence. On se cale donc à un endroit pas vraiment discret et pas vraiment prévu pour camper, mais cette fois ci on a une bonne excuse : « on a plus d’essence Mr l’agent, on attendait l’ouverture ».  On est quand même au bord d’une rivière bien jolie, et le ciel parsemé de nuages éclairés par le soleil couchant est splendide. Finalement, on est pas dégueu !


Canberra

               Direction Canberra. Rien de bien intéressant à signaler, on a roulé depuis Sussex Inlet jusqu’à Canberra en 24h, en s’arrêtant dans diverses villes et aires de repos pour faire lessive et Wifi au McDo.
                Et bien, arrivés à Canberra, temps de merde. On n’y fera pas grand-chose non plus. On fait un peu le tour en voiture. C’est une ville jolie, en soi, construite sur les deux rives d’un lac, avec un gros pont qui relie les deux parties de la ville, c’est très vert, y’a beaucoup de parcs. A part la maison du parlement, on ne s’arrêtera nulle part.
                Pour la petite histoire, Canberra a été désignée capitale administrative de l’Australie il n’y pas très longtemps (50 / 100 ans) au moment où Sydney et Melbourne se chamaillaient pour avoir le titre. C’est donc une ville toute récente, sans grosse histoire car construite pour être la capitale.

La maison du Parlement


                Bref, on est allé à Canberra. On est resté moins de 6h. On prend ensuite la direction du Nord, pour aller vers Young et chercher un peu de travail.

lundi 13 février 2012

Le Gippsland, direction NSW

               Départ de Melbourne en ce lundi 23 janvier, pas trop d’horaires à respecter, on file vers Sydney, et on arrive quand on arrive. On se fait donc un dernier squat au Discovery : douches, Wifi et on pète le petit déj. De retour au van : prune ! 61$ encore. A l’épisode précédent, pour ceux qui ne suivent pas, on en a pris y’a moins de 24h au bord de la Yarra, au même tarif. Il est temps, cassons nous !

                On dit au revoir à nos deux apprenties routardes. Elles partent faire la Great Ocean Road et décollent pour la Nouvelle Calédonie le 29. Elles n’ont fait que suivre notre van depuis qu’elles ont le leur. Pas une lecture de carte, ni même une recherche de squat pour la nuit. C’est un peu nos poulains, on espère les avoir bien coachées durant cette grosse semaine et ça nous fait drôle de lâchers nos petits papillons dans la nature, leur survie ne dépendant que de la qualité de nos conseils…
                Mais bon, c’est des grandes fifilles, on leur fait nos adieux et nos routes se séparent.

                C’est donc parti pour le road trip ! Plus aucune contrainte d’être à un endroit à un moment précis, si ce n’est d’être dans une grande ville dans plus ou moins six mois pour prendre l’avion pour la Nouvelle Zélande. Et si c’est jouable, mais c’est tout sauf une obligation, d’être en fin de semaine prochaine à Gervis Bay où Alex Chalumeau, un pote de Nice installé à Sydney, descend en week end avec des potes.

Tarra Bulga N.P.
                Pour commencer, on s’éloigne rapidement de Melbourne, par la Highway, jusqu’à redescendre sur la côte par la traversée du Tarra Bulga National Park. La route est super belle et on s’arrête sur une aire de repos avec BBQ pour casser la croute. Pendant la préparation du repas, pleins de perroquets s’approchent pour essayer de nous subtiliser un peu de notre succulente tambouille. Ils s’approchent super près alors on essaye de leur donner des miettes de pain dans la main, et ils viennent becter, nous montant sur les bras, voire même la tête pour les plus chanceuses. On se marre bien pendant un moment et on va se faire un tour à pied dans le parc. Petite marche d’une demi-heure, on ne voit pas trop d’animaux mais la forêt de vieux arbres (quelques millénaires) est bien belle, c’est très vert et on se croirait en pleine jungle amazonienne. Belle étape ! On est content de quitter les villes.




                Le soir, on se dirige vers Port Albert où on a repéré un endroit gratuit pour dormir. En arrivant, on est un peu déçu, à cause de la marée basse dans la baie, qui laisse apparaitre des lagunes un peu marron, pas terrible. Mais bon, c’est le jeu ma pauvre Lucette, on mange, se lave un peu,  mange et se couche. Le lendemain, avec le beau temps et la marée haute, Port Albert s’avère être un joli petit port, même si pas d’un grand intérêt. Je ne conseillerais à personne d’y aller pour voir la ville quoi.

                Lendemain, grasse matinée, puis on continue la route vers l’Est. Pas grand-chose à signaler sur la route, on roule pas mal. Jusqu’à arriver à Lake Tyers, notre refuge pour la nuit. Juste à l’Est du bras d’eau de Lakes Entrance, de l’autre côté de la baie. Après 16km de piste et avoir évité de peu d’écraser notre premier kangourou, on arrive dans une superbe clairière au bord du lac, peinards, personne aux alentours. Pas mécontents d’arriver, après 1h30 de piste (pour 16km, oui oui !), on est encore plus heureux d’arriver dans un endroit comme ça.



                Il nous prend des envies de feu de camp et de barbecue au coucher de soleil. Pas dur de trouver du bois sec dans le « bush », en pas longtemps on a nos braises et on y balance une fournée de saucisses, qui grilleront lentement et à merveille en nous laissant le temps de prendre un petit apéritif et d’admirer le coucher de soleil. Au top du top !
                Le lendemain, on fait un ou deux kilomètres pour passer côté océan de la pointe de terre sur laquelle on se trouve. Là encore, y’a pas foule. Nous voilà sur une plage de sable. Du sable à perte de vue et pas une ombre autre que la notre. On grille un peu, on va se tremper, on trainaille quoi. Je n’ai aucune de combien de temps on aura passé sur cette plage.





      On décolle un peu plus tard, et fait une bonne journée de route, pour arriver jusqu’à la frontière du New South Wales, à côté de Malacoota. Quarry Beach, plage de sable splendide, parsemée de rochers. On se fait un petit volley, on va se tremper en cette belle fin de soirée, avant d’aller faire des photos du soleil se couchant sur cet endroit paradisiaque. Les couleurs sont magnifiques et les vagues qui s’écrasent sur la plage génèrent, va savoir comment, un fumet brumeux sur la plage. C’est vraiment un super endroit pour passer une fin de soirée.
               


Lendemain, 26 janvier : Australia Day, anniversaire de l’arrivée des continentaux sur l’île, il y a fort longtemps. Apparemment c’est la grosse fête ici et c’est le jour où il ne faut pas aller camper dans un endroit perdu, mais aller faire la teuf avec les Aussies. On va essayer de trouver ça.
                Mais pour commencer la journée, je pars avec Yannou pour un petit jogging matinal, histoire de se balader un peu et  d’aller voir si y’a pas des endroits encore plus paradisiaques plus loin. Footing qui se terminera au bout de 20 minutes à cause d’une saleté de douleur au genou, déjà ressentie le lendemain de mon footing de Melbourne. J’avais laissé reposer, pas assez apparemment. En espérant que ce ne soit pas une sale tendinite et bien vert de pas pouvoir explorer ce coin, je rentre en marchant et vais me doucher dans l’océan.
                Petit déjeuner au bord de la plage, encore un avec une vue magnifique, mais on ne s’en lasse vraiment pas. Le dernier dans le Victoria, dans quelques kilomètres, on passe dans le New South Wales. 

Melbourne, Open de tennis

                Arrivés fraîchement de la plage et des îles, le retour en grosse agglomération ne nous réussit pas trop. Surtout moi. Je sais pas, le moindre petit truc qui ne se passe pas comme il le devrait me gonfle.
               
                On passe la journée du 21 dans Melbourne. Journée étant un bien grand mot car on se lève bien tard, après une bonne nuit passée à la marina de St Kilda, on traîne jusqu'à 13h, sans rien faire.13h, on se rend compte que le Queen Victoria Market qui était la seule chose qu'on comptait vraiment faire de notre journée ferme ses portes dans deux heures. Là on se speed pour aller chercher un tram, en rapprochant le van de la Yarra River pour le soir même.
                On arrive finalement à ce fameux marché, à 20 minutes de la fermeture. C'est assez immense en effet, avec une partie couverte, une en extérieur. Y'a plein de bouffe. Trop de bouffe. Trop de bouffe qui fait saliver: plein de viande, de poisson, de fromage (certains fromages français valent plus de 100$ le kg) et de vins... Une dure épreuve mentale. Mais c'est à voir.



                Après une petite douche et un squat de WiFi à l'Hotel Discovery, comme le veut désormais la tradition, on se rentre au van avec Yannou, pour aller courir. J'avais vraiment besoin de me défouler. Je fais trois fois le tour des jardins botaniques, boucle classique des joggeurs de Melbourne de 4km. Trois tours en à peine plus d'une heure, je suis assez content. Douche dans des toilettes publiques, avec une bouteille de 3L d'eau et mon gel douche: on n’arrête pas d'améliorer nos méthodes de manouches!
                Pour finir la journée, et pour changer, je rejoins Tinou et Zaz' pour un BBQ au bord de la rivière, alors que Yann et Laure mangent en ville et que Yannou court toujours (au sens propre)?

                Ayé, on est le 22 janvier! Seul événement qui nous fait rester dans les alentours de Melbourne depuis 3 semaines. L'open de tennis.
                On s'y rend vers 10h du matin. On a un billet qui nous donne accès à tous les courts annexes et un des deux courts principaux. Pas de chance, en découvrant le programme du jour, Nadal et Federer jouent aujourd'hui mais sur l'autre court principal. Nous on a le match de double des frères Bryan, un 1/8° simple dames de deux pas connues et le 1/8° simple messieurs entre Thomas Berdych et Nicholas Almagro.
Double des frères Bryan, c'est sympa, c'est un peu la crème de la crème en double, ils s'entendent à merveille, c'est huilé c'est efficace, ça va vite: c'est cool.



"Ou alors, Gambas..."
     On va voir un double du tournoi des légendes: Henri Lecomte et Guy Forget contre Yavgeni Kafelnichov et un Sud-Africain dont je ne me rappelle plus le nom. Bonne ambiance, pas de pression, ils font les cons. Lecomte n'arrête jamais, il se fout de la gueule des autres quand ils font une double faute, il discute avec Forget du BBQ du soir. Marrant sur un petit court où on entend bien ses "ou alors des gambas... au BBQ là. Non?" Ils font les cons, mais ça joue encore pas mal du tout, surtout Lecomte à vrai dire, Kafel a grossi et ne court plus beaucoup.







Ensuite, sur un autre court annexe, on tombe sur un double féminin très agréable à voir, car bien accroché. Penneta / Gulko contre Zvonareva / Kusnetsova. Match en 3 sets, équilibré jusqu'au bout. Victoire des russes au final, mais super match, plein  de suspense.






On retourne ensuite au HiSense Arena voir Berdych / Almagro. Là c'est du très haut niveau, ils tapent comme des mules. Ca joue super bien, c'est vraiment cool à voir. Mais il fait 700°C et nos places sont en plein cagnard. On essaie de squatter des places à l'ombre inoccupées mais il y a toujours un con pour venir la récupérer...



Du coup on va faire un tour sur les courts annexes, pour voir Del Potro jouer contre un jeune Allemand pas très connu. Au début, le jeune répond pas mal, mais dès qu'il a perdu le 1er set, il s'est mis à faire tout plein de fautes directes et Del Potro n'a pas trop à forcer son jeu pour gagner les deux suivants. Pas du grand Del Potro, mais on l'a vu.

Entre temps, Berdych a sorti Almagro et on a donc plus trop de beaux matchs à voir. Le seul match à voir étant Federer qui joue contre un petit jeune Australien sorti des qualifs, qui à déjà sorti Verdasco. Tomic qu'il s'appelle. On a pas de places pour la Rod Laver Arena, où se passe le match, et pas moyen de squatter. On essaye de le voir sur les écrans géants mais il y a beaucoup trop de monde à l'open. On se décide donc d'aller le voir sur l'écran du Federation Square, un peu plus loin sur la Yarra River.
Match impeccable de Federer, Tomic n'y croit pas trop et parait même intimidé devant son idole et court moins que lorsque je l'avais vu jouer Verdasco. Premier set "accroché", puis Tomic lâche le match, Federer déroule proprement.



                On rentre au van, bien fatigués après une grosse journée en plein soleil. La bonne surprise du jour: on a pris un PV! 61$ pour s'être garés sur une des 4 places de tout le bord de rivière qui étaient limitées à 1/2h de stationnement, alors que deux places plus loin, c'était gratuit le dimanche et illimité. C'est pas comme si on avait des places partout hier soir quand on est venus se garer... Bon, tant pis, on s’en était tellement bien sortis jusque là.
Du coup on tergiverse pendant une bonne heure pour savoir si on la paye ou pas, sachant qu’on n’a pas d’adresse fixe. Pendant ce temps là, on recharge nos téléphones su le transformateur, branché sur la batterie. Bien sûr, au moment de repartir et de quitter cette place qui nous vaudra une nouvelle prune demain matin, on a plus de jus dans la batterie ! Mais alors plus rien. Et puis avec notre boîte automatique, impossible de démarrer en poussant le van. On va donc réveiller Tinou et Zaz’ en espérant qu’elles aient des câbles pour démarrer sur leur batterie. Car nous, non. Heureusement, leur van de location est bien fourni et elles ont ce qu’il faut. On s’offre donc un petit tour dans Melbourne de nuit pour recharger un minimum la batterie avant d’aller se coucher à 2h du mat’.

Il est temps de quitter la ville, demain, on va se casser le ventre au Discovery Hotel, et direction Sydney en passant par le Gippsland (région Est du Victoria).

jeudi 2 février 2012

Yarra Valley, les Dondenong et la baie de Phillip island

Et nous voilà repartis de Melbourne, pour faire un tour de la région et n'y revenir que le 22 Janvier car on a des billets pour L'open d'Australie ce jour là, à Melbourne.

                On fait en tour dans la Yarra Valley, terre de vignoble, toujours accompagnés de nos recrues du mercato Tinou et Zaz', en se disant qu'on pourrait probablement trouver un peu de taff pour après l'open de tennis en allant voir directement les récoltants.
                On en visite trois ou quatre qui prennent nos coordonnées mais nous disent que ce n'est pas la saison de la récolte... Un des vignobles nous donne une carte avec adresse et numéro de téléphone de tous les vignoble de la vallée (une cinquantaine). On se dit que bon de toutes façons, c'est pas la saison, et qu'on a pas le temps de passer une semaine à aller harceler les paysans pour du boulot. Et puis on a plein de numéros de téléphone à appeler.

                On finira donc cet escapade dans la Yarra Valley par un petit BBQ (un barbie comme on dit ici) au bord d'un lac, à côté de Lylidale. Très beau parc.

                On bouge alors dans le Dandenongs National Park, petit massif de "montagnes" au Nord Est de Melbourne. On s'arrête au premier point de vue qu'on voit, en arrivant pas le Nord du parc: le High Sky Quelquechose. Entrée à 5$ par véhicule. On y voit toute la plaine de la Yarra Valley jusqu'à Melbourne, avec l'océan. Enfin, on voit surtout une grosse zone industrielle au pied du parc, l'océan au loin et on distingue l'ombre des buildings de Melbourne. C'est pas extraordinaire quoi, c'est d'ailleurs pourquoi je n'ai pas fait plus d'effort pour retrouver le nom de l'endroit.
                Puis on se lance dans une petite randonnée, sensée faire une dizaine de kilomètres. Jamais vu un chemin aussi mal indiqué: t'as un panneau au début, puis plus rien pendant 1h, puis t'arrives sur une route goudronnée sans aucun panneau indiquant par où continuer. On revient donc sur nos pas, c'est à dire un chemin dans la foret, avec pas grand chose à voir. On se perd, on marche 3h, on voit rien. Bref, on a fait une super rando! Bon ok, joli coucher de soleil sur la vallée quand même.






                Le lendemain, pas trop emballés par ce Dandenong, on descend sur la baie de Phillip Island et de French Island, à l'Est de Melbourne. La route de la descente est super agréable à conduire, toute vallonnée au milieu d'une belle foret, jusqu'à Frankston. Frankston est encore au bord de la baie de la ville de Melbourne, avant de basculer sur celle la plus à l'Est, on descend encore un peu jusqu'à Mt Eliza.

                Là, on s'arrête à Half Moon Bay: une petite plage de sable complètement délaissées par les touristes. Parfait pour nous, après un plat de pâtes, on se fait dorer une bonne partie de l'aprèm là bas. Un peu de snorkeling sympa, après avoir marché pas mal sur les rochers: je vois deux raies, tout plein de blowfish (un poisson un peu couleur léopard, qui se gonfle en boule pour faire fuir les prédateurs) et  de très beaux fonds.
                 

                Arrivée ensuite sur l'océan, au Sud Est de la péninsule entre les deux baies. On s'arrête à Gunamatta Beach. Là on observe un beau coucher de soleil sur une superbe plage de sable fin. Deux surfers nous animent la séance photo. On décide de dormir ici avant d'aller à Stony Point prendre un ferry pour Phillip Island le lendemain. Je pars avec Tinou chercher un cubi de vin pour l'apéro, le fameux Goon (terme désignant un cubi de vin, en général le moins cher du magasin). C'est fou comme tout parait à côté ici, mais ne l'est pas: on mettra presque 45 minutes pour trouver un supermarché! En rentrants aux vans, les autres ont été sport, ils nous ont attendus et ont même préparé un guacamole (merci Zazou!). Il se fait tard, le repas ne sera rien de plus que guacamole, olives, vin rouge. A six dans le van.


                De cette bonne soirée et de ses discussions philosophiques naîtra le nom de notre van: A Goon A Mattata!

                Le lendemain on est le 20 janvier, histoire de situer un peu. Temps pas terrible qui ne nous tire pas forcément du lit, on se lève un peu plus tard que prévu pour aller prendre un ferry direction Phillip Island depuis Stonny Point. On arrive là bas, et pas de chance, le vendredi il n'y a que deux ferry, un à 8h30 et un à 17h30. Dommage! En même temps, sans regrets, on aurait jamais eu celui de 8h30. Il y a une autre solution pour s'y rendre: en voiture, mais il faut faire tout le tour de la baie et prendre un pont qui relie l'île à la terre ferme. Yann et Laure sont pas très chauds compte tenus du temps un peu maussade et veulent visiter Melbourne un peu plus. Tinou et Zaz' sont chaud patate et Yannou et moi aussi. On se sépare donc en deux, Yann et Laure prennent un train jusqu'à Melbourne, et le reste de la troupe part en van jusqu'à Phillip Island (environ 1h30 pour faire le tour de la baie et arriver au pont).

                Nous voilà à Phillip Island. On s'arrête à Woolama Beach, où on fait une jolie ballade sur les falaises après un bon gros burger dans un petit restau familial. Ballade sympa, au milieu des nids de pingouin. Encore une plage vraiment pas dégueulasse!
                On va ensuite faire un tour à Cowes, la "capitale" de l'île. Ca fait très station balnéaire, il n'y a pas l'air d'y avoir grand chose à faire. On déniche tout de même un petit pub sympa, dans le quelle on profite des happy hours pour se faire une petite mousse. Fat Yak. Excellente bière blonde (une Pale Ale précisément) brassée dans la région de Melbourne. Un bar très sympa avec que des locaux.
                On zappera l'attraction touristique fare de l'île qu'est la parade des pingouins. Trop cher, et regarder des pingouins sur la plage depuis un amphithéâtre construit à côté des nids... bof bof. On se dirige donc vers la pointe Sud Ouest de l'île, au Point Grant. Un cap avec l'océan d'un côté et la baie de l'autre, où on voit les petits pingouins dans leurs terriers, et un beau coucher de soleil sur des côtes rocheuses où se fracassent des grosses vagues. Superbe.



                Fin de journée, retour sur Melbourne pour Yannou et moi, pour retrouver les deux autres compères. On s'écoute la radio à donf, y'a des super radios en Australie, ce soir y'en a une qui passe Nirvana Unplugged @ MTV. Tinou et Zaz' se prennent une journée de plus pour remonter, on se retrouvera pour l'open de tennis.