lundi 20 février 2012

New South Wales, Jervis Bay

Nous voilà partis pour le NSW (New South Wales), à la recherche d’une ville qui bouge bien pour la fête nationale. On n’a pas de grande ville avant longtemps mais on se dit que dans les petites, ça peut être bonne ambiance, avec un gros BBQ et pleins de gens rassemblés en extérieur plutôt que dans les pubs. En vain. On ne comprend pas trop pourquoi, mais toutes les villes dans lesquelles on passe avaient des petits concerts prévus (dans le meilleur des cas), mais en début d’après midi. On en épluche une certaine quantité, mais rien, on arrêtera nos recherches à Narooma, et se fera un petit BBQ entre nous, au bord d’un bras d’eau. Joli en fin de journée et à marée haute, mais définitivement pas un incontournable. Un Aussie Day un peu foiré donc, mais bon, c’est l’jeu.
               
                Du coup, au matin, on ne traîne pas trop, et il nous reste 150 bornes à boucler pour retrouver Alex Chalumeau à Huskinson, près de Jervis Bay, qui arrive là bas le soir même. On est large. On se fait un gros aprème à Batemans Bay, avec le Wifi du Mc Do histoire de, puis on se casse vers Huskinson. On y retrouve Alex avec ses potes, 3 nanas françaises et un pote australien. Bonne soirée à leur camping jusqu’à se faire gentiment virer et finir devant notre van, garés un peu plus loin.
               
                Le lendemain, on retrouve le reste de la troupe à Bendalong Beach. Au bout de la pointe d’une baie, avec une plage côté baie et une plage côté océan, on mangera au bord de la plage côté baie avant de rejoindre les autres sur l’océan. Y’a pas mal de vagues et de très bon surfeurs, nous on se baigne juste dedans, on joue au foot et au criquet sur la plage.
Puis on se motive enfin à aller pêcher un peu sur les rochers, avec Yann et une copine d’Alex. Il nous faudra une bonne ½ heure pour trouver un spot adéquat et monter trois lignes. On mettra un peu de temps aussi, mais on finira par attraper deux gros gobies, qu’on relâche à la fin, faute d’un butin total digne de ce nom. Fait marquant de cette fameuse partie de pêche : après avoir coincé ma ligne dans les rochers, pour la énième fois, sans pouvoir la décrocher cette fois ci, je me jette à l’eau avec masque et tuba. Une fois le plomb dégagé des rochers je me fais un petit tour de snorkeling dans le coin. Au bout de cinq minutes, j’aperçois un gros poisson, très gros même. Je m’approche et distingue un aileron sur le dos et la queue. Ah d’accord, ce n’est pas un gros poisson mais un petit requin ! Aucune idée de quel type de requin il s’agit, mais je lui donne un bon mètre de long, voire un et demi. Y’a des vagues, un peu de courant, je me dis que ça me fait un troisième argument pour ne pas trop traîner dans l’eau. Ce que je fais après avoir décoincé la ligne de Yann des rochers, et avoir vu le requin s’approcher doucement de moi quand j’étais au fond, en accélérant le mouvement ! Bonne dose d’adrénaline.
Les autres rentrent à leur camping, à 30 min de route de Bendalong, nous on y restera dormir. Au matin, je vais me faire un petit tour au masque et tuba dans la baie, et y voit une tripotée de petites raies, jusqu’à en voir deux énormes. La plus grosse, et ne je suis pas marseillais, devait bien faire 1m50 d’envergure. Décidément, y’a du beau monde dans les eaux de Bendalong !


                Puis on rejoint les autres dans le parc national de Booderee, qui couvre toute pointe sud de Jervis Bay. L’entrée du parc coûte 10$ et est valable 48 heures. On se retrouve tous à Murrays Beach, côté océan, pour passer l’après midi à se faire dorer sur une plage quasiment déserte. On tentera également la pêche mais avec moins de réussite (ce qui n’était pourtant pas facile !), on rentre brequouilles comme on dit dans le Bouchonnois.


                Le soir, barbecue avec la bande d’Alex à Green Patch, plage figurant dans le Guinness book des records, pour avoir le sable le plus blanc du monde. Selon les dires d’Alex. Un jour j’irais vérifier, ça me turlupine encore cette histoire. Donc oui, je disais, barbecue au camping à côté de cette plage, bien sympa, on voit quelques kangourous qui avaient sûrement sentis leurs petits copains dorer sur ce BBQ en question. On ira finir de se raconter nos conneries sur le sable le plus blanc du monde, avant de nous séparer de nos compatriotes qui bossent le lendemain matin à Sydney (2h30 de route).

Pour notre part, on prend un emplacement libre du camping, qui est sensé se payer le matin, aux rangers qui font leurs ronde. On espère se lever avant eux. Laure nous réveille à 8h en revenant des toilettes en disant « les rangers sont aux toilettes, y vont pas tarder, debout la marmaille !! » Bonne chose de faite, on va prendre notre petit déjeuner un peu plus loin (à Iluka pour pêtre bien précis, même si tout le monde s’en fout !) avant de passer la journée à profiter de notre entrée payée au Booderee National Park.

Gros gros spot du parc, Steamer’s Beach : plage entourée de falaises à 5km de marche du parking, 10 personnes sur la plage. Peinards ! On va direct sur les rochers avec Yann pour pêcher, improvisant une deuxième canne à pêche avec un bâton de bois, car oui, nous n’avons investis que dans une seule canne. On y passe un bout de temps. Bilan : 4 blowfish, ces petits poissons qui se gonfle d’air quand on essaye de leur enlever l’hameçon de la bouche. Les quatre sont pris avec la canne en bois, c’est à se demander pourquoi acheter du vrai matos. Bref, on rigole bien avec ces poissons, à les faires gonfler et dégonfler.



Puis on repart pour aller manger à Cave Beach, toujours dans le parc. C’est une plage réputée pour ses vagues bien régulières et une espèce de grotte taillée dans la falaise du bord de plage. Sympa, mais envahis par les mouches qui nous empêchent même de faire la sieste, on n’y traîne pas trop. C’est dommage car il y avait aussi un camping où on aurait pu passer la nuit, au milieu des kangourous qui n’étaient pas farouches, voire même très intrigués par l’objectif de Yannou.


 On décolle donc, avec l’intention de redescendre la côte pour aller faire un petit tour à Canberra, et de passer par les terres pour chercher un peu de boulot. On dormira à Sussex Inlet, au bord de la panne sèche d’essence car arrivés après la fermeture de la pompe à essence. On se cale donc à un endroit pas vraiment discret et pas vraiment prévu pour camper, mais cette fois ci on a une bonne excuse : « on a plus d’essence Mr l’agent, on attendait l’ouverture ».  On est quand même au bord d’une rivière bien jolie, et le ciel parsemé de nuages éclairés par le soleil couchant est splendide. Finalement, on est pas dégueu !


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